Le Seigneur des anneaux. Tome 1, La Communauté de l’anneau / J. R. R. Tolkien

Le Seigneur des anneaux. Tome 1, La Communauté de l'anneau / J. R. R. Tolkien

En résumé…

Après un long prologue décrivant les Hobbits et leurs mœurs, le passé de la Terre du Milieu et un rapide résumé des aventures de Bilbon Sacquet, le Livre I s'ouvre sur le cent onzième anniversaire de ce dernier, soixante années après les événements décrits dans Le Hobbit. Au cours de la réception, Bilbon s'éclipse grâce à l'invisibilité que lui confère son anneau magique et quitte Hobbitebourg, laissant tous ses biens, anneau compris, à son neveu et héritier désigné, Frodon Sacquet. Dix-sept ans plus tard, leur vieil ami, le magicien Gandalf le Gris, révèle à Frodon que son anneau est en réalité l'Anneau unique, instrument du pouvoir de Sauron, le Seigneur Ténèbreux, qui l'a perdu jadis ; s'il devait le retrouver, son pouvoir deviendrait insurmontable. Gandalf presse Frodon de quitter la Comté, qui n'est plus sûre pour lui, et de se mettre en route pour le refuge qu'est Fondcombe, la demeure d'Elrond le Semi-elfe.

Frodon vend sa demeure de Cul-de-Sac, dissimulant son départ sous le prétexte d'un déménagement au Pays de Bouc, à la lisière orientale de la Comté. Accompagné de son jardinier Sam Gamegie et d'un jeune ami, Peregrin Touque (Pippin), il échappe de justesse à plusieurs reprises aux Cavaliers Noirs, serviteurs de Sauron chargés de retrouver l'Anneau. Les trois compagnons atteignent le Pays de Bouc, à l'est de la Comté, où Meriadoc Brandebouc (Merry) se joint à eux, malgré la volonté de Frodon de ne pas exposer ses amis au danger. Les quatre hobbits poursuivent leur route vers l'est, échappant aux dangers de la Vieille Forêt et des Hauts des Galgals grâce à l'énigmatique Tom Bombadil. À Bree, ils font la connaissance de l'étrange Grands-Pas, un ami de Gandalf, qui devient leur guide ; plus tard, il sera révélé qu'il s'agit d'Aragorn fils d'Arathorn, héritier d'Isildur. Les Cavaliers Noirs, toujours à leurs trousses, parviennent à blesser Frodon près du Mont Venteux, mais grâce à l'aide de l'Elfe Glorfindel, il parvient à franchir le gué de Bruinen. Les Cavaliers, qui le suivent de près, sont emportés par une crue soudaine de la rivière, et Frodon s'évanouit.

Frodon se réveille au début du Livre II : il est à Fondcombe, où Elrond l'a soigné. Il y retrouve Bilbon et aperçoit Arwen, l'Étoile du Soir, fille d'Elrond et bien-aimée d'Aragorn. S'ensuit le Conseil d'Elrond, auquel assistent des représentants des principales races de la Terre du Milieu (Elfes, Nains et Hommes). Gandalf leur apprend la trahison de Saroumane, son supérieur dans l'Ordre des Mages, qui recherche l'Unique pour lui-même. Après avoir examiné toutes les possibilités qui s'offrent à eux, les participants au Conseil décident que le seul moyen de vaincre Sauron est de détruire l'Anneau en l'amenant au cœur du Mordor, pays de Sauron, et en le jetant dans la lave des Crevasses du Destin, là où il fut forgé. Frodon se déclare volontaire pour accomplir cette tâche, et une « Communauté de l'Anneau » est formée pour l'accompagner et l'aider : elle comprend Frodon et ses trois compagnons hobbits, Gandalf, Aragorn, Boromir du Gondor, Gimli le nain et Legolas l'elfe.

La compagnie voyage à travers l'Eregion déserte, mais échoue à franchir les Monts Brumeux par le col enneigé du Caradhras. Gandalf la conduit dans les mines de la Moria, ancienne cité naine désormais peuplée par des Gobelins, mais il tombe dans l'abîme en affrontant sur le pont de Khazad-dûm un Balrog, antique créature démoniaque responsable de la ruine de la Moria. La Communauté, désormais menée par Aragorn, quitte la Moria et entre dans le pays elfique de Lothlórien, gouverné par Celeborn et Galadriel. Là, Frodon et Sam regardent dans le miroir de Galadriel et voient des visions du passé, du présent et d'un possible futur. Terrifié par l'Œil de Sauron, Frodon propose de remettre l'Anneau à Galadriel, mais celle-ci surmonte la tentation et refuse. Les Compagnons quittent la Lórien à bord de trois bateaux et descendent le grand fleuve Anduin. Arrivés à hauteur des chutes de Rauros, Boromir tente de s'emparer de l'Anneau, et la Communauté est attaquée par des Orques. Au milieu de cette confusion, Frodon et Sam partent seuls en direction du Mordor.

Résumé trouvé sur Wikipedia.

Le Seigneur des anneaux. Tome 1, La Communauté de l'anneau / J. R. R. Tolkien

Du génie de Tolkien…

Oui oui, je n'en démords pas, ce Tolkien, c'est un écrivain de génie comme il s'en fait peu…

De quelle richesse a-t-il pourvu son univers! Tout y est, et en détails, s'il vous plaît! Que ce soit les différentes "races", avec leur histoire, leurs us et coutumes, leurs pays,… Les langues ultra-développées, au point d'être utilisables pour qui y prêt à les apprendre… L'histoire de la Terre du Milieu, poussée à l'extrême, à ce point qu'elle en paraît plausible et presque réelle…

L'auteur nous projette dans un monde qui paraît si peu imaginaire que ç'en est déroutant… et magique! Car s'il n'était la guerre de l'Anneau et les nombreux périls auxquels sont confrontés les personnages, j'aurais bien envie d'y rester, moi, en Terre du Milieu. Partir sur les routes et me laisser emporter de découvertes en découvertes…

Tolkien et sa trilogie, c'est tout mon rêve d'enfant, mon monde, les romans de mon coeur. Je les ai lus pour la première fois très jeune, et s'il me fallut plus de temps que pour un autre roman, ces livres ont tout de suite eu sur moi un effet magnétique d'une puissance rare. L'attrait fut si fort que je les ai relus en anglais quelques années plus tard, et qu'à présent, 19 ans après ma première lecture, je les relis à nouveau avec plaisir!

Il y a tant à dire et tellement peu de mots pour le faire… J'imagine que je pourrai lui faire un hommage plus dithyrambique encore dans ma chronique de récapitulation de la série!

Le Seigneur des anneaux. Tome 1, La Communauté de l'anneau / J. R. R. Tolkien

Parce que ce sont parfois les plus petites personnes qui font les plus grandes choses…

Ce qui frappe en premier lieu dans cette suite de romans, ce sont les personnages. Ce n'est pas pour rien que la race des Hobbits est présentée en guise d'avant-propos. Certes, il s'agit d'une race jamais encore rencontrée dans la littérature, et il était donc bon d'éclairer notre lanterne avant le début du récit. Mais je pense que le but de l'auteur était double. Sans doute voulait-il aussi mettre en exergue ces petites personnes destinées à accomplir de grandes choses. Mettre les Hobbits d'emblée en avant, c'était une manière de suggérer au lecteur qu'ils auront un rôle clé à jouer dans l'histoire.

Et de fait, quel rôle! Les Hobbits sont petits, mais costauds, et certains d'entre eux, sans doute plus ouverts d'esprits que la majeure partie de leurs comparses, se laissent entraîner dans cette quête de liberté. C'est une belle leçon de courage qui nous est livrée à maintes reprises au cours du récit. Du courage, mais aussi une belle philosophie, celle qui se veut ne pas se fier aux apparences, celle qui nous apprend que la grandeur de taille ne fait pas la grandeur d'âme.

On pourrait penser les personnages de Tolkien trop stéréotypés, mais il n'en est rien. Le nain est obtus mais recèle plus de délicatesse et d'amitié qu'on ne l'aurait cru possible, le magicien paraît tout puissant et pourtant il tombe face au Balrog, le rôdeur prend le rôle du super-sauveur dur à cuir, crade et mystérieux, et pourtant on le surprend à être l'ami des elfes, à parler leur langue et à être de sang royal,… Seul Boromir m'a réservé peu de surprises. Attiré d'emblée par le pouvoir de l'Anneau, il ne se départira pas de son désir qu'il pense être pour le bien du Gondor.

Le Seigneur des anneaux. Tome 1, La Communauté de l'anneau / J. R. R. Tolkien

Des descriptions magistrales…

Alors oui, certains pourront arguer que lire du Tolkien, ça peut vite devenir rébarbatif à cause des loooooongues descriptions et des poèmes/chansons à tout va.

Oui, certes, il y a des longueurs. Je ne le cache pas, il y a des passages que j'ai survolé…

Ceci dit, je trouve que cela fait partie du charme de l'écriture de Tolkien. Les poèmes et chansons rendent l'histoire plus véridique encore, et puis cela met un peu de lyrisme et de légèreté là où tout est assombri par la guerre et ses périls.

Quant aux descriptions, certains sont justes merveilleuses, tellement complètes qu'on s'y croirait. On voit que Tolkien était un grand amateur de nature. Ses descriptions des bois, des montagnes, des rivières, des plaines… Tout y est d'une justesse impressionnante. Moi qui suis très fan de randonnées et de plein air, j'y trouve vraiment mon compte. Combien de fois n'ai-je imaginé me trouver en Terre du Milieu lorsque je marchais solitaire dans la campagne de chez moi… Il faut dire que là où j'habitais dans le temps, la campagne faisait vraiment penser à la Comté… C'est donc avec délice que je me suis abreuvée de ces descriptions à n'en plus finir. Elles donnent corps au récit, et c'est important en fantasy de pouvoir visualiser avec précision dans quel univers on se trouve.

En résumé…

Les petits plus…

  • La sensation de réalité à la lecture de l'univers de Tolkien.
  • L'univers riche et ultra-développé de la Terre du Milieu.
  • Les personnages attachants et surprenants.
  • La philosophie générale du roman et toutes les leçons qu'on peut en tirer.
  • Les merveilleuses descriptions qui étoffent l'histoire et la rendent plus réelle encore.

Les petits moins…

  • A part quelques petites longueurs dans le récit, je n'en vois pratiquement pas.
Ma note : 9,5/10

Lu dans le cadre du Baby challenge fantasy 2014

Lu dans le cadre du Baby challenge fantasy 2014

Lu aussi dans le cadre du Challenge ABC de l'imaginaire 2014

Lu aussi dans le cadre du Challenge ABC de l'imaginaire 2014

Lu aussi dans le cadre du Challenge Petit Bac 2014, ligne Fantasy, catégorie Objet : Le seigneur des ANNEAUX

Lu aussi dans le cadre du Challenge Petit Bac 2014, ligne Fantasy, catégorie Objet : Le seigneur des ANNEAUX

Lu aussi dans le cadre du Challenge "Les lieux imaginaires"

Lu aussi dans le cadre du Challenge "Les lieux imaginaires"

3 réflexions au sujet de « Le Seigneur des anneaux. Tome 1, La Communauté de l’anneau / J. R. R. Tolkien »

  1. Je te rejoins entièrement sur la beauté et le génie de Tolkien ! De même pour les descriptions qui pour moi étaient une véritable évasion tellement l’auteur en maîtrise la qualité. Mon seul bémol était dans les personnages, j’ai eu beaucoup de mal à apprécier Frodon dont le comportement était parfois outrageant je trouve ^^ Tu pense relire Les Deux Tours bientôt ?

    J’aime

    • Je vois ce que tu veux dire sur Frodon, mais ce que j’aime bien chez lui, c’est son côté introverti qui lui permet finalement de tenir le coup jusqu’à la fin. Et j’aime aussi l’amitié entre Frodon et Sam, même si certains prennent ça pour de l’homosexualité – et ç’en serait même, où est le mal? Je ne sais pas si je vais lire Les deux tours tout de suite, je me suis inscrite à beaucoup de challenges cette année que je compte bien réussir 🙂 Mais c’est vrai qu’on est là pour le plaisir de lire avant tout, donc si l’envie m’en prend, ce n’est pas impossible qu’une seconde chronique fasse son apparition en cours d’année…

      J’aime

    • J’ai moi même noté cette histoire d’homosexualité (qui est plus flagrante dans Les Deux Tours), mais pas dans le sens où cela serait choquant, plutôt dans le sens où elle montre à quel point en est l’attachement de Sam envers Frodon (et je ne pense pas que ce soit réciproque), qu’il l’aime et serait prêt à donner sa vie pour lui. Bref, juste ça quoi 😀 Par contre, ce que j’en ressens au final c’est que Frodon n’est rien sans Sam, et il ne le traite pas comme son égal. A mes yeux Frodon est un vilain petit égoïste 😉 Si tu lis les deux tours, je viendrais avec plaisir découvrir ton ressenti 🙂

      J’aime

Laisser un commentaire