L’homme qui voulait être heureux – Laurent Gounelle

L'homme qui voulait être heureux - Laurent Gounelle

Pour ma toute première chronique, je tenais à partager un livre que j'ai lu récemment et qui m'a beaucoup aidé à voir et à vivre ma vie autrement. Il s'agit de "L'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle (édité chez Pocket)

Quatrième de couverture…

Imaginez…

Vous êtes en vacances à Bali et peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulières, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où…

Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas… heureux.

Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.

Mon avis…

J'avoue volontiers qu'à la base, je ne me sens pas fort attirée par les livres dit "d'évolution personnelle". Peut-être parce que le fait de faire le voyage au coeur de soi-même peut paraître effrayant. Ou peut-être parce qu'on – je – préfère remettre ce genre de choses à plus tard… Mais il est des fois où l'on se sent attiré par ce genre de lectures, des moments plus difficiles à passer, des moments où nous sommes en quête de réponses sur nous-même et sur le sens qu'on donne à notre vie. Ce fut mon cas, et je ne fus pas déçue par ma lecture.

Avant d'entamer le roman, j'ai lu la quatrième de couverture, et sur le coup je me suis dit :"Aïe, nous voilà retombés dans les clichés du vieux sage du bout du monde qui initie le petit occidental ignorant jusqu'à transformer sa vie comme par magie". Certes, l'histoire fait un peu réchauffé, on a certainement tous lu ou entendu un récit de ce genre. Mais en commençant à lire, on sent vite qu'il y a plus que ça. Cette histoire, c'est une métaphore, un artifice pour délivrer le véritable message sous-jacent de l'auteur. Elle nous aide à comprendre de façon simple des notions qui pourraient paraître trop abstraites.

Le récit lui-même est très agréable à lire. On se sent zen, presque ressourcé lorsque l'on referme l'ouvrage. L'écriture est simple mais efficace, les ambiances et les descriptions de Bali apportent un petit plus à l'édifice, sans toutefois trop distraire du message principal. Ca donne un air de vacances anticipées qui permet à l'esprit de se sentir suffisamment détendu que pour digérer l'incursion au plus profond de l'âme. D'ailleurs, je vous conseille de ne pas le lire lorsque vous êtes en congés, mais bien lorsque vous travaillez, et surtout dans les moments où vous sentez que "trop, c'est trop!". Effet garanti! Et pour les plus pressés d'entre nous, la lecture m'a pris une petite après-midi…

Le message du livre pourrait être résumé en cette phrase sur la première de couverture : "Ce que l'on croit peut devenir réalité". L'auteur tend en fait à démontrer que ce qui nous freine dans la vie sont les représentations mentales que nous avons de nous même et du monde qui nous entoure. Petit exemple issu du livre : "Par exemple, puisque vous avez inconsciemment peur d'ennuyer vos collègues, vous allez peut-être sans vous en rendre compte parler vite, bâcler votre intervention, pour ne pas leur prendre trop de temps et ne pas les lasser. Du coup, vous n'avez aucun impact, et votre anecdote perd de son intérêt. Vous le ressentez, et vous vous dites : "Je suis nul quand je raconte des histoires." Par conséquent, vous devenez de plus en plus mauvais, et, immanquablement, l'un de vos collègues va reprendre la parole et embrayer sur autre chose. A la fin du repas, tout le monde aura oublié que vous avez parlé." On sent bien le cercle vicieux des effets que nos pensées peuvent engendrer dans nos vies.

Mais si l'auteur nous permet de comprendre où le bât blesse, il nous propose également des pistes de solutions, et nous encourage à continuer à essayer, encore et encore, à travailler sur nous-même. Parce que, dit-il, les bébés, quand ils apprennent à marcher, tombent en moyenne 2000 fois. Et à chaque fois, ils se relèvent et retentent leur chance, jusqu'à y arriver. Si nous sommes passés par là étant enfants, pourquoi nous décourager maintenant à la moindre difficulté? Par les aventures du héros de son récit, il nous prouve que la vie prend tout son sens lorsqu'on se met des défis et qu'on tente de se dépasser. C'est dans le dépassement de soi que l'on peut trouver le bonheur.

C'est évidemment presque caricatural tant c'est résumé, je donne évidemment le message tel que je l'ai perçu et tel qu'il m'a touchée. Chacun pourra l'interpréter à sa façon, le colorer avec son vécu, lui donner un sens en fonction de son vécu, et y trouver sûrement des réponses à certaines questions propres à chacun. Mais la lecture vaut franchement le détour! Et puis après tout, ce n'est pas non plus l'ascension du Mont Skouwo 😉

Je terminerai cette chronique par un passage qui redonne force et espoir : "Pour moi, une nouvelle vie commençait, et, dorénavant, ce serait MA vie, fruit de mes décisions, de mes choix, de ma volonté. Adieu les doutes, les hésitations, les peurs d'être jugé, de ne pas être capable, de ne pas être aimé. Je vivrai chaque instant en conscience, en accord avec moi-même et avec mes valeurs. Je resterai altruiste, mais en gardant à l'esprit que le premier cadeau à faire aux autres est mon équilibre. J'accepterai les difficultés comme des épreuves à passer, des cadeaux que m'offre la vie pour apprendre ce que je dois apprendre afin d'évoluer. Je ne serai plus victime des événements, mais acteur d'un jeu dont les règles se découvrent au fur et à mesure, et dont la finalité gardera toujours une part de mystère."

Ma note :

Coup de coeur!!