Bonjour!
La première semaine du Camp NaNoWriMo d'avril 2017 se termine! L'heure est à un premier bilan…
J'ai assez bien commencé l'aventure, avec un bon weekend d'écriture où j'ai pris un peu d'avance. Puis, la semaine venant, j'ai été assez prise par mon travail, j'ai eu deux soirées durant lesquelles j'étais occupée, je rentrais chez moi fatiguée, et ce ne fut pas aussi simple.
Heureusement, les vacances de Pâques arrivent pour prendre assez d'avance en prévision des deux dernières semaines du mois, durant lesquelles je bosse.
Samedi a très bien commencé pour moi, puisque j'ai rédigé la quasi entièreté de mon prologue. Prologue qui n'était pas des plus simples, puisque je devais introduire certaines notions fondamentales et certains personnages, en même temps que démarrer l'intrigue et donner au lecteur l'envie de poursuivre le roman.
C'est un exercice que je pense avoir assez bien réussi, même si ce n'est qu'un premier jet.
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Dimanche, j'ai continué sur ma lancée et ai terminé mon prologue, qui me satisfait décidément beaucoup. Puis j'ai entamé une scène qui me tenait à coeur depuis le tout début, puisque c'est la toute première scène que j'ai imaginé pour le roman. C'est d'elle que toute mon idée d'histoire est partie, et pourtant, c'est une scène tout ce qui a de plus banal… Une rupture amoureuse, une femme qui quitte son fiancé parce qu'elle en a sa claque de sa tyrannie et de sa misogynie.
Cette scène était plutôt facile à concevoir pour moi, vu qu'elle s'inspire légèrement d'événements vécus. Il était donc logique que je commence mon histoire par là, pour trouver mes repères dans l'écriture plus aisément.
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Lundi, Je n'ai rien écrit du tout. J'ai esquissé quelques idées durant mon temps de midi au travail, puis plus rien jusqu'au lendemain. Hey, ce n'est pas parce qu'on est auteur qu'on n'a pas de vie sociale 😉
En revanche, j'ai écrit un peu de poésie, ça compte? Erf, j'ai bien peur que non…
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Mardi, j'ai travaillé sur le tout premier chapitre du roman, section 1.1., celle où j'introduis le personnage d'Abigaïl Walravens. Après relecture, ce n'est pas le meilleur premier jet que j'aie pondu, mais je n'ai pas le temps de le retravailler, là, tout de suite. Je préfère avancer dans l'histoire et améliorer les différentes sections ensuite.
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Mercredi, ce ne fut pas mirobolant. J'ai surtout écrit durant mon temps de midi, en terminé la section 1.1 et en peaufinant les descriptions de la section 1.2.
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Jeudi non plus, je n'ai rien écrit du tout. Mes séances de kiné plus de l'inquiétude due à de petits soucis au travail ont fait que j'ai eu envie de me détendre et de *bêtement* regarder une rediffusion de Top Chef… Feignasse, moi? Meuh non!!
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Vendredi, ce soir donc, j'ai bien avancé dans ma section 1.3., qui est pratiquement terminée, et j'ai terminé la section 1.2.
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Total de la semaine : 6789 mots écrits
Terminés : Prologue, sections 1.1., 1.2. et 1.3.
En résumé, je suis un peu en retard sur le programme, mais rien qui ne soit irrattrapable…
Petit "goodie" de cette semaine, une brève présentation de ma première héroïne principale (puisqu'il y en a deux dans mon roman… oui, je sais, je n'ai pas choisi la facilité pour débuter!).
En guise d'inspiration physique et stylistique, j'ai choisi l'actrice Rachel McAdams, qui se rapproche très fort de l'héroïne telle que je la vois, et en particulier dans son rôle d'Irene Adler dans Sherlock Holmes (le film, hein, pas la série).
Moïra Cottingley est donc une jeune femme de 27 ans, habitant à Bradford High, en Angle Terre (non, il n'y a pas de faute d'orthographe, nous sommes dans un roman de fantasy steampunk ^^). Elle croit aux fées et rêve de devenir elficologue (spécialiste des elfes et des fées, donc) à l'Université des Parasciences toute proche. Pas de chance pour elle, son fiancé s'y oppose fermement, préférant la voir en gentille femme au foyer qui s'occuperait aussi bien de leur maison que de leur future progéniture.
Vous l'aurez compris, l'histoire commence réellement au moment où Moïra en a sa claque de son fiancé – qui porte un prénom bien ridicule, au passage… – et décide de le plaquer afin de poursuivre son rêve. Mais le souci, c'est que l'histoire se passe en 1886, et qu'en ce temps-là, les femmes n'ont pas vraiment le droit au chapitre…
Ne vous méprenez pas, si Moïra croit aux fées, elle n'a rien d'une niaise ni d'une douce rêveuse. Elle poursuite ses rêves, certes, mais elle agit pour leur permettre de se réaliser, c'est ce qui fait tout l'intérêt de son personnage. Et les fées sont, évidemment, loin d'être les gentilles créatures ailées que l'on a l'habitude de voir… Ceux qui me connaissent bien s'en doutent certainement déjà 😉
Le roman n'est pas non plus tourné comme un manifeste du féminisme, même si on en retrouve quelques touches de-ci de-là. Je rassure donc d'ores et déjà mon potentiel lectorat masculin, les hommes ne sont pas spécialement diabolisés (à part le fiancé de Moïra, pour certaines raisons qui serviront à l'histoire). D'autres personnages masculins apparaîtront plus loin, et seront de vrais piliers pour les deux héroïnes, qui apprendront à leur faire confiance.
Bref, j'espère faire de Moïra une héroïne attachante, intéressante et dynamique!