[Rendez-vous littéraires] Top Ten Tuesday #56

Mes 10 romans préférés avec des vilains, des criminels ou autres méchants

Alors là, le choix est vaste ! Dans les littératures de l’imaginaire, les vilains pullules comme des coquillages sur la plage à marée basse… Peut-être certains ont-ils été plus charismatiques, plus terrifiants que d’autres ? Bon, allez, on va essayer de faire le tri dans tout ça !

1. Monza Murcatto, dans Servir froid de Joe Abercrombie

Monza, c’est la vilaine que l’auteur finit par nous faire apprécier. Mercenaire surnommée le Serpent de Talin en raison de sa maîtrise des arts de l’assassinat, elle se fait un jour dégommer bien comme il faut. Son corps est jeté par-dessus les murailles d’un château, et est retrouvé par une improbable personne qui va passer un temps certain à la réparer. Servir froid, c’est l’histoire d’une renaissance et d’une vengeance sanglante menée tambours battants.

2. Pinhead, dans Hellraiser de Clive Barker

Pinhead, c’est le ZE méchant de service, celui qui pue, qui tue et qui fait froid dans le dos. Non content de s’illustrer dans les romans Hellraiser et Les évangiles écarlartes, on peut aussi le retrouver dans la série de films Hellraiser. Notre cénobite sado-maso préféré s’affiche même dans un Comics, c’est vous dire son succès ! Personnellement, j’apprécie son côté « pousse-toi de ta peau, que je m’y mette ». C’est que l’individu est un écorcheur de première catégorie !

3. Mélisande Shahrizai, dans la série Kushiel de Jacqueline Carey

Mélisande, c’est la méchante que l’on adore détester. En tout cas, Phèdre, l’héroïne de la série Kushiel, s’y entend plutôt bien, puisqu’elle hésite toujours entre l’amour-adulation et la haine pure et simple. Pour faire court, Mélisande est une irrépressible manipulatrice, dotée d’une froide intelligence et d’une soif de pouvoir qui la rendent fine stratège au jeu de la politique. Mais ce qui fait qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer, c’est son inaltérable beauté.

4. Mes Regrets, dans Les jardins de la lune de Steven Erikson

Rien que ce nom, Mes Regrets, est génialissime en lui-même ! Mes Regrets, c’est une très jeune femme qui n’a l’air de rien ainsi, avec sa petite taille et sa stature de crevette, mais qui dégomme bien comme il faut ! On ne compte plus les corps qu’elle laisse derrière elle… Et pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Car avant de devenir cette sanguinaire tueuse, Mes Regrets était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus rangé. Jusqu’au jour où elle a été possédée par une sorte de divinité à l’esprit tordu…

5. Boofuls, dans Le miroir de Satan de Graham Masterton

Boofuls, ou l’enfant terrible du Hollywood des années ’30. Terrible, en effet, car après avoir été assassiné, le sale mioche, malgré ses airs de chérubin démodé, squatte un vieux miroir pour mieux tourmenter ceux qui le possèdent. Ce miroir est en faite une porte sur un Hollywood à l’envers, une antichambre des Enfers, où Boofuls joue les acolytes du Diable en personne.

6. Cordélia Gray, dans Le portrait du mal de Graham Masterton

Je me souviendrai toujours de cette scène chaud boulette où Cordélia Gray s’envoie un mec qui s’étonne de la sentir « bouillir » de l’intérieur. En fait non, mon grand ! Désolée de te décevoir, mais ce sont les vers que tu sens là… C’est que miss Gray n’est plus vraiment de ce monde, vois-tu. Elle a l’apparence d’une vivante, parce qu’elle emprunte les peaux de ses victimes pour ses petits déplacements, mais la ressemblance s’arrête là. Et le mieux, c’est qu’elle t’a laissé un petit cadeau. Tient, regarde mieux, là, sur les draps du lit… Oui, c’est dégueulasse, c’est glauque à souhait… c’est le meilleur Masterton, quoi !

7. Le Rôdeur, dans Druide d’Oliver Peru

Le Rôdeur, dans l’univers du roman « Druide », c’est un peu Satan descendu sur Terre. Il est décrit comme une sorte de bête informe, bien entendu malfaisante , et qui pue la mort à plein nez (ça, c’est moi qui l’ai déduit). Supposé dangereux, il a été claquemuré derrière ce que l’on appelle le « Mur du Rôdeur », sur un lopin de terre qu’il est seul à empoisonner. Oui, enfin, tout cela, c’est ce que les Druides et les gens du peuple croient. Mais ils découvriront vite que la vérité est toute autre…

8. Le Porcher, dans Les sentiers des astres de Stefan Platteau

Imaginez un grand personnage sombre vêtu d’oripeaux, qui commande une véritable armées de porcs et de sangliers affamés qui détruisent, tuent et dévorent tout ce qui se présente à leur portée… Imaginez qu’il est à vos portes, qu’il vous assiège, qu’il commande à sa bestiale guilde d’exploser vos défenses, d’entrer chez vous, de massacrer vos amis, votre famille… Imaginez qu’il vous poursuit dans les forêts, dans les montagnes, dans les vallées, et que les cris porcins de son armée vous accompagnent, se rapprochent un peu plus à chaque pas… Voilà ce qu’est le Porcher, un être surnaturel impitoyable, inlassable et… porcin.

9. Mélanie, dans L’échiquier du mal de Dan Simmons

Je ne sais pas pourquoi, mais quand je pense à cette fameuse Mélanie, je vois toujours l’image de cette vieille femme dans le film « Phénomènes » de Night M. Shyamalan, qui se tape la tête contre les murs de sa maison pour pouvoir entrer. Bah ici c’est pareil. Sauf que cette Mélanie-ci entre dans votre tête plus sûrement que dans du beurre en plein été. Elle fait partie de ce que l’on appelle « les vampires mentaux ». Elle s’introduit dans votre psyché, vous vampirise, vous utilise à la façon d’une marionnette et vous oblige à commettre des actes atroces, que vous n’auriez certainement pas fait sans son influence. N’est-ce pas, que vous ne l’auriez pas fait ?

10. Sauron dans Le seigneur des anneaux de JRR Tolkien

Sauron… Qui ne connaît pas Sauron ? Allons, n’ayez pas peur d’avouer, je ne vous mettrai pas au coin, c’est promis. Tout au plus, je vous broierai quelques os, ceux de la main de préférence, ce sont ceux qui craquent le plus fort. Qui a dit que c’était bateau ?!? Alors non, je me dois de protester ! Sauron n’habite pas sur l’eau, que je sache ! Il ne faudrait pas confondre sa tour avec les statues de l’Argonath, non mais ho !

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