Bonjour mes ptits poulpes!
Je vous propose aujourd'hui un nouveau rendez-vous hebdomadaire intitulé "Le mardi sur son 31". Proposé par Sophie sur son blog "Les bavardages de Sophie", le principe de ce rendez-vous est très simple : chaque mardi, l'on publie un extrait de la page 31 de sa lecture en cours…
Voici mes deux extraits de cette semaine (puisque deux lectures en même temps), choisis parmi les lignes de Sorcières associées d'Alex Evans (pour le premier), et de Les nécrophiles anonymes. T2, L'étrange cas du docteur Ravna et de monsieur Gray, de Cécile Duquenne.
– Alors que veux-tu qu'on fasse?
– Effectuer une petite enquête, établir qu'il n'y a aucune malédiction et conclure notre rapport par une référence aux problèmes métaphysiques dont il ne tiendra pas compte. En échange de quoi, on recevra mille aspres supplémentaires.
Je soupirai. On avait déjà eu ce genre de discussion des dizaines de fois.
– Non seulement ce travail ne vaut pas autant d'argent, mais je n'aime pas me mêler d'affaires de zombies.
– On ne s'occupe pas d'eux, mais d'incidents liés aux machines.
– Tu joues sur les mots.
– Pas du tout. Ce sont les faits.
– Ton avidité finira par nous attirer des ennuis, grommelai-je. Tu sais bien que les travaux frisant la nécromancie attirent des dettes mystiques…
– C'est une question de définition. De plus, en aidant Stanford à résoudre ses problèmes, tu l'aides à prospérer et répandre l'usage industriel des zombies, ce qui est irrespectueux pour les morts et prive de travail les vivants.
– Oh. No, no, no! Nous ne sommes pas un couple. Nous sommes, hmm… partners in crime.
– Julia s'occupe de parler, Man-Gil de frapper, précisai-je même si l'envie d'abonder dans le sens de Népomucène me chatouillait l'esprit : ils partageaient une forme d'amour platonique, pareil à celui qui me liait à Népomucène, mais n'osaient pas se l'avouer.
Ils n'avaient pas eu de maître, mais ils s'étaient trouvés très tôt dans leur après vie, l'un et l'autre. D'ailleurs je ne les avais jamais vus l'un sans l'autre.
– Les duos vampiriques ne sont pas rares ; l'après vie est tellement solitaire, soupira Julia. Pierre et Jean aussi se sont construits ensemble, cela crée un lien plus fort que l'amour.
Voili voilà, c'est tout pour le moment, il faudra attendre les chroniques de ces deux romans afin d'en avoir un peu plus à se mettre sous la dent!
À très bientôt, dans ce cas…
Votre dévouée,