Je ne comptais pas en parler si tôt sur mon blog, mais là, je ne peux plus tenir ma langue! Et puis il faut dire aussi qu'avec ma patte folle, je suis bloquée chez moi, et je ne peux de surcroît pas participer à l'annuelle Foire du livre de Bruxelles. C'est très frustrant, vous l'imaginez! Et qui dit frustration dit besoin de compensation. Je ne peux donc plus le tenir secret plus longtemps, je dois lâcher le morceau…
En janvier, j'ai décidé de passer du format nouvelle au format roman. Je ne parviens pas encore à sentir le format nouvelle, qui ne me permet pas suffisamment de développer tout ce qui se bouscule dans ma tête. Je reviendrai sans aucun doute vers la nouvelle lorsque j'aurai pris un peu de bouteille en matière d'écriture et que j'aurai développé un style qui m'est propre. Mais pour le moment, je sens que j'ai besoin d'un format plus long, où je peux développer mon histoire à mon rythme, faire évoluer mes personnages sur le long terme, et surprendre le lecteur en les faisant évoluer dans des univers uniques. Donc, très logiquement, je me suis lancée dans l'écriture de mon tout premier roman!
Bon, vous vous en doutez, on ne se lance pas dans ce genre d'activité tête baissée, en prenant une belle page blanche, en y écrivant Chapitre 1 et en attendant que vienne l'inspiration. Eh ben non! Un roman, ça se prépare, ça se planifie, ça se peaufine. Mais je vous parlerai des préparatifs nécessaires dans d'autres articles à venir. Pour l'instant, concentrons-nous sur l'idée de départ, qui est l'histoire en tant que telle.
Si je devais rédiger un petit résumé de ce que sera mon roman, je pense que je le ferais comme suit…
Moïra Cottingley n'a pas souvent eu de chance dans la vie. Mais aujourd'hui, il est temps que cela change! Dans une Angle Terre machiste et cartésienne qui part littéralement en morceau, la jeune femme décide de se séparer de son fiancé tyrannique pour mieux vivre son rêve, celui d'intégrer l'Université des Parasciences et de fonder un cursus d'elficologie. Mais pour ce faire, encore faudrait-il qu'elle prouve l'existence du Petit Peuple…
De son côté, Abigaïl Walravens, cryptozoologue bruxelloise au sommet de son art, se retrouve mêlée bien malgré elle aux intrigues et autres trafiques de la mafia vampyre. Ce ne serait rien, en soi, si elle n'avait en plus à gérer une Moïra qui lui tombe sur le râble au beau milieu d'une conférence d'une importante capitale, une société secrète dont elle ne connaît rien et qui semble pourtant en vouloir à sa vie, une présence maléfique qui la suit comme une ombre, et bien d'autres contrariétés propres à lui faire perdre son sang froid… dans tous les sens du terme!
Et si cette aventure se montrait bien plus révélatrice qu'elles ne l'imaginaient?
C'est un résumé provisoire, bien entendu, mais cela reprend déjà pas mal d'éléments présents dans mon histoire.
Ce premier roman est un "one shot", mais il constitue le point de départ de deux sagas séparées, celle du Cycle des éthers avec Abigaïl Walravens, et celle des Faes avec Moïra Cottingley (ce sont toujours, bien sûr, des titres provisoires).
L'univers relève typiquement de la fantasy steampunk, mon genre de prédilection pour ce qui est de l'écriture. J'y aborde de nombreux thèmes, à commencer par l'affaire des fées de Cottingley, à laquelle Conan Doyle fut mêlé dans les années 1920. On y retrouve donc, bien entendu, des fées, mais pas les fées toutes mignonnes comme on peut se les imaginer. Ceux qui me connaissent un peu savent très bien que je n'aime guère la mièvrerie et les histoires "guimauves". Je me base en fait sur les descriptions qu'en a fait Geoffrey Hodson, un théosophe réputé pour sa capacité de "voir" le Petit Peuple. Qu'on y croit ou non, ses descriptions rejoignent la vision que je me fais des fées, qui sont dépeintes comme des êtres éthérés particulièrement liés au milieu dans lequel ils vivent et aux éléments naturels qu'ils protègent. Oui oui, des êtres éthérés… Peut-être avez-vous eu une petite étincelle, du genre "oh, mais tient, ça me rappelle le titre, ça…"
Effectivement, mon titre provisoire, Le cinquième éther, est en partie lié à cela, mais pas uniquement. Le concept d'éther est au centre de l'univers que je vous propose, et sera dévoilé au lecteur au fil du roman. Je ne peux donc rien vous en dire pour le moment, sous peine de vous gâcher la surprise, mais je vous promet que votre curiosité sera rassasiée!
Mon concept de vampyre est également lié à l'éther, donc il m'est difficile de vous en parler sans révéler des éléments importants de l'histoire. Sachez juste que ce seront des vampyres un peu différents des suceurs de sang que nous connaissons tous un peu trop bien (et dont, personnellement, je me lasse de plus en plus).
Dans mon roman, il sera également question de parasciences. Encore un concept propre à mon univers. En fait, les parasciences regroupent une série de disciplines mêlant science et surnaturel. Au menu, nous avons par exemple l'alchymie, la cryptozoologie, la cosmologie, la démonologie, la sorcellerie, les paramédecines, etc. L'elficologie est manquante au programme, parce que les gens ne croient pas aux fées et que leur existence n'a jamais pu être prouvée. Du moins, c'est ce que pense le commun des mortels, mais Moïra va découvrir qu'il n'en a peut-être pas toujours été ainsi. Ce concept de parasciences sera plus développé dans la saga des faes, bien sûr.
Et comme dans tout bon roman steampunk, il y a des inventions complètement loufoques, truffées de rouages, de tubes en cuivre, de mollettes en tout genre. Le cinquième éther ne fera pas exception à la règle, car je vous ai concocté quelques belles pièces de technologie rétrofuturiste. Certaines se révéleront totalement inutiles, si ce n'est pour insulter ses adversaires en toute discrétion ou pour tailler ses pommes de terre en dés à jouer. D'autres paraîtront tout aussi inutiles de prime abord, mais ne révéleront leurs véritables capacités que dans le feu de l'action, parfois même de façon très surprenante. Grâce à mes deux inventeurs préférés, Sophus et Perceval, respectivement ingénieur aethéromécanicien et chymiste, vous ne serez pas déçus…
J'aborde également des thèmes plus humains, tels que la rupture amoureuse, les violences conjugales, la recherche identitaire, l'émancipation des femmes, l'amitié (qu'elle soit ancienne, déçue, ou improbable)…
Bref, j'espère amener le lecteur de découverte en découverte, et lui faire vivre de belles aventures pour le moins décoiffantes ^^
Bientôt, je vous en dirai plus concernant mes deux héroïnes préférées, ainsi que sur mes méthodes d'écriture, notamment sur les recherches documentaires effectuées, et l'élaboration du plan de l'intrigue.
Mon but actuel est de préparer toute la trame du roman, de façon à ce qu'il ne me "reste plus" qu'à rédiger le texte en tant que tel. J'aimerais beaucoup participer au Nanowrimo de juillet, et donc il faut que tout soit parfait pour me lancer à ce moment-là.
Comme qui dirait, Stay tuned for more NCIS!! Comprenez ici "Neovictorian Conspiration for Inspired Storytellers"… Ouais, rien que ça! 😉
Bon courage! ça a l’air très prometteur en tout cas avec plein d’idées.
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Merci ^^ J’espère surtout faire une intrigue fluide et bien propre. Souvent, les idées se bousculent dans ma tête et j’ai un peu peur que mon récit devienne brouillon. C’est ainsi que je me rends compte que ce n’est pas si simple d’écrire une bonne intrigue ^^ Il faut penser vraiment à tout!
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Ah moi aussi j’écris !! Ton résumé est bien intrigant ! Il donne envie d’en lire plus 🙂 Bonne continuation !
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Ah oui, toi aussi tu as la fibre écrivaine? En même temps, quand on tient un blog, la plupart du temps, c’est qu’on aime déjà écrire, suis-je bête :-p Tu t’es déjà lancée dans un roman?
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