A teatime with… Nicole Cavazza
Bonjour tout le monde!
Aujourd'hui, j'ai découvert une écrivaine française que je ne connaissais pas, et de fait, c'est la première fois qu'elle est publiée sur papier! Elle publiait originellement ses textes sur le site cercledefaeries.com (mais je crains que le site ne soit plus vraiment d'actualité…).
Je dois dire que ça m'a assez plu, et j'espère la retrouver un jour ou l'autre dans d'autres publications papier.
Le thé…
Le thé du jour se nomme Sakura. Il s'agit d'un thé vert aromatisé à la cerise qui vient de la Tea House de Covent Garden à Londres (oui, il m'arrive d'aller chercher mes thés directement à la capitale britannique, qui commence d'ailleurs à me manquer).
La nouvelle…
Esprit-des-Saules, de Nicole Cavazza
Un homme qui n'est plus tout jeune vit en ermite sur les rives d'un lac. Il est très sage et donne des conseils à tout qui vient le trouver. Un jour, il se sent appelé à reprendre la route, et ce faisant, il s'aperçoit qu'il ne se souvient plus ni de son nom ni de son passé. En chemin, il rencontre un autre vieux monsieur accidenté, entouré de sa famille qui le pleure car il est sur le point de mourir. Sans trop savoir comment, il le sauve in extremis, déjouant ainsi les plans de la Mort, incarnée sous les traits d'une très belle jeune femme.
J'ai littéralement adoré le style d'écriture de Nicole Cavazza, très pur, très poétique, relativement simple mais empreint d'une grande musicalité. La sagesse et la bonté du personnage principal sont belles à voir. En revanche, je n'ai pas bien compris la chute. Il est possible que ce soit moi qui ait de la sauce blanche en lieu et place du cerveau, tout comme il est possible que j'aie été mal éveillée au moment de la lecture. Mais j'ai le sentiment que quelque chose m'a échappé, et il est probable que, d'ici ce soir, je relise cette nouvelle encore une fois afin de mettre le doigt dessus.
De haute taille, les cheveux blancs tombant sur ses épaules, il semblait flotter dans sa tunique élimée, à peine retenue à la taille par une cordelette usée. Le soleil avait tanné sa peau autrefois claire, mais son visage, dévoré par une imposante barbe blanche, restait pourtant étonnamment jeune, comme si les rides n'avaient pas osé le griffer trop fort par respect pour sa sagesse. Ses yeux étaient lumineux comme l'azur pâle du printemps, toujours empreints d'une bienveillante gaîté, comme le sourire qui ne le quittait jamais.
Et si l'on demande à l'écrivaine ce qu'elle pense du sens de la vie, elle vous répondra sans doute :
Fais ce que tu as à faire. L'Harmonie n'a pas besoin de sens.
Ma progression dans Légendes!
À très bientôt pour une nouvelle tea party!
Si vous appréciez ce concept, n'hésitez pas à faire pareil et à venir parler des nouvelles que vous avez lues, soit en commentaire de cet article, soit sur la page Facebook du blog!
Votre dévouée,