Let’s have a beer #2

Let's have a beer #2

Let's have a beer with… Clark Ashton Smith

Bonjour tout le monde!

Me revoici pour un nouveau rendez-vous de Let's have a beer! Un rendez-vous incontournable, ou je lis -nous lisons- une nouvelle fantasy autour d'une bonne bière…

Let's have a beer #2

La bière…

Pour cette semaine, j'ai opté pour une Légia cassis-menthe bien fraîche… achetée au supermarché du coin, tout simplement!

La nouvelle…

Celle que j'ai lu aujourd'hui provient d'une anthologie publiée chez Omnibus et intitulée "La grande anthologie de la fantasy". Les textes de cette antho ont été sélectionnés et réunis par Marc Duveau. Voici cette fameuse nouvelle :

Le voyage du roi Euvoran, de Clark Ashton Smith

Le roi Euvoran règne sur sa corps en arborant une magnifique couronne léguée par ses ancêtres. Non contente d'être construite dans l'or le plus précieuse et sertie des gemmes les plus recherchées, elle est surmontée d'un oiseau empaillé qui serait le dernier de son espèce. Malheureusement pour Euvoran, un nécromancien vient le voir un jour, et ranime l'oiseau de sa couronne, qui se fait la malle joyeusement. Euvoran est à présent condamné à rechercher l'oiseau avant de perdre sa dignité de monarque.

Le style d'écriture de cette nouvelle, ses descriptions, son vocabulaire, sont vraiment très chouettes. L'ambiance est parfaite, certaines idées sont bien trouvées (notamment ce peuple-oiseau qui empaille des humains pour les punir), mais malgré tout, je lui ai trouvé certaines longueurs, et une chute qui m'a plutôt laissée de marbre. Enfin, s'il s'agit vraiment d'une chute?

D'après les matelots qui avaient tué l'oiseau dans l'île quasi légendaire de Sotar, située loin à l'est du continent de Zothique, ce gazolba était le dernier de son espèce. Comme il ornait la couronne d'Ustaim depuis neuf générations, les rois en étaient venus à le considérer à la fois comme l'emblème sacré de leur pouvoir et comme un talisman dont la perte entraînerait les plus terribles catastrophes.
Euvoran, fils de Karpoom, fut le neuvième porteur de la couronne. Elle trônait sur sa tête dans toute sa magnificence depuis dix ans et dix mois ; en fait, depuis le décès de Karpoom, provoqué par une indigestion d'anguilles farcies et d’œufs de salamandre en gelée. Lors des manifestations officielles, réceptions, audiences publiques et séances judiciaires, elle avait ceint le front du jeune roi, lui conférant une majesté redoutable aux yeux des spectateurs éblouis. Elle avait également servi à dissimuler l'accroissement déplorable d'une calvitie précoce.
À la fin de l'automne de la troisième année de son règne, le roi Euvoran, après avoir pris un copieux petit déjeuner comprenant douze plats accompagnés de douze vins, se rendit selon son habitude au palais de justice. De celui-ci, qui occupait une aile entière de son palais dans la cité d'Aramoam, on embrassait d'un seul regard le marbre versicolore des collines couvertes de palmiers et les lazulis onduleux de l'océans oriental.

Le voyage du roi Euvoran, par Clark Ashton Smith

Ma progression dans "La grande anthologie de la fantasy"…

4 nouvelles lues sur 71!

À très bientôt pour une nouvelle bière!

Si vous appréciez ce concept, n'hésitez pas à faire pareil et à venir parler des nouvelles que vous avez lues, soit en commentaire de cet article, soit sur la page Facebook du blog!

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s