Cereal readers #1

Cereal readers #1

Des Golden Grahams en compagnie de Graham Masterton!

Bonjour tout le monde!

Vous le savez peut-être déjà, je me suis prise de goût pour l'écriture de nouvelles, mais je constate que j'en ai lu trop peu sur ma courte vie. Or, cela peut s'avérer utile pour glaner des idées et apprendre à construire ces courtes histoires d'une main de maître. Afin de remédier à ce triste constat, j'ai décidé de vous donner rendez-vous les dimanches matins (les vendredis et les samedis aussi, mais cela, je vous l'ai déjà expliqué ^^). Un grand bol de céréales sur les genoux, je lirai une (ou plusieurs) nouvelle(s) d'horreur ou de steampunk, et vous donnerai mon avis dans un court article.

Cela me permet, d'une part, de lire davantage de nouvelles et de découvrir de nouveaux auteurs, et d'une autre part de progressivement vider ma PAL des grosses anthologies qui la peuplent. Et, par la même occasion, de retomber un peu en enfance en m'enfilant un bol de céréales comme au bon vieux temps 😉

Je ne sais pas encore si ce rendez-vous sera hebdomadaire ou pas… Il est à l'essai jusqu'en septembre. Dès lors, je devrai décider d'une fréquence, en fonction de ce que je peux lire, de ce que je peux chroniquer, et aussi de ce que mon corps peut absorber sans trop prendre de poids (déjà que j'essaie d'en perdre…)!

Mais cessons de tergiverser, et allons déguster ces céréales avant qu'elles ne ramollissent!

La nouvelle… Le Laird de Dunain, par Graham Masterton

Cette nouvelle a été publiée dans sa version originale en 1992 dans le recueil The Mammouth book of vampires, puis traduite par Dennis Labbé et publiée en français dans la revue Phenix n°38.

Claire et sa classe de dessin partent en voyage en Écosse afin d'y peaufiner leur formation en y dessinant les paysages. Ils logent dans le château du Laird de Dunain, un énigmatique personnage. Celui-ci s'intéresse au travail de Claire et lui demande de faire son portrait. Claire est ravie et accepte de bonne grâce, mais très vite, elle va s'apercevoir que peindre le Laird n'est pas chose si aisée…

J'ai littéralement adoré cette nouvelle, d'une part parce que c'est Graham Masterton qui l'a écrite, et on sait tous bien qu'il est l'un de mes auteurs d'horreur favoris, si pas mon favoris tout court. Et d'une autre part parce que les mécanismes qui régissent cette nouvelle sont tout bonnement machiavéliques. On savait déjà que Masterton appréciait les histoires de tableaux qui évoluent avec les personnages qu'ils dépeignent (son roman Le portrait du mal le prouve bien). Ici encore, l'on retrouve ce concept, avec de belles scènes gores, des descriptions et style propres à l'auteur, et une chute magistrale qui en surprendra plus d'un.

Dans les premières brumes matinales, le Laird du Dunain sortit sur les pelouses vêtu d'un kilt, d'un sporran et d'un épais pull-over beige. Il avait le visage pâle, osseux, agréable, une barbe rousse comme les flammes, ses cheveux en bataille ressemblaient à un carré de chardons sauvages. Le pur Écossais, exactement comme celui que l'on peut voir sur les boîtes de pain ou sur les bouteilles de whisky pur malt. Excepté qu'il paraissait plus crispé et plus décharné, plus affamé spirituellement aussi.
C'était la première fois que Claire le voyait depuis son arrivée. Elle tendit le bras, tapa doucement sur celui de Duncan avec le bout de son pinceau en lui disant :
– Regarde, ça y est! N'est-ce pas fantastique?

Retrouvez les scènes gores de cette nouvelle dans ma nouvelle collection d'extraits… Frissons garantis!

Ma progression dans le Phenix n°38…

Cereal readers #1

1 nouvelle sur 7 lue!

Cereal readers #1

À très bientôt pour un nouveau Cereal Readers!

Si vous appréciez ce concept, n'hésitez pas à faire pareil et à venir parler des nouvelles que vous avez lues, soit en commentaire de cet article, soit sur la page Facebook du blog!

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