
Résumé…
Ça, c'est tout moi ! Aucune vie sexuelle pendant des mois, et d'un coup, tous les obsédés de l'Outremonde se mettent à me courir après…
Eugenie Markham est chaman. Dotée de grands pouvoirs, elle exerce un fructueux business en bannissant de notre monde les Faës et autres esprits qui s'y aventurent. Engagée pour retrouver une ado enlevée dans l'Outremonde, Eugenie découvre une prophétie qui met au jour des secrets bien gardés de son passé et lui réserve de très désagréables perspectives d'avenir ! Eugenie a beau manier la baguette avec autant d'assurance que le flingue, il lui faut des alliés pour une telle mission. Elle aura Dorian, un roi Faë séducteur avec un faible pour le bondage, et Kiyo, un magnifique changeforme.
Ce qui m'a attirée vers cette lecture…
Loin d'être à la base attirée par la bit-lit, je me suis pourtant laissé tenter par une collègue qui proposait de me prêter cette série. Connaissant un peu Richelle Mead – j'avais les quatre premiers volumes de Succubus l'année dernière – j'ai été séduite par l'idée.
La première phrase…
"J'avais déjà vu bien des choses étranges, mais peu d'aussi bizarres qu'une chaussure hantée."
Eugenie Markham, un personnage complexe…
Ce que cette série a d'attirant? Comme pour sa série Succubus, Richelle Mead nous fait découvrir un personnage principale attachant et ô combien séduisant. Jeune, belle, pourvue d'un corps de déesse, la langue bien pendue et de l'humour à revendre, Eugenie Markham ne manque pas d'arguments pour nous séduire. Cette première scène d'exorcisme sur une pair de chaussures, cocasse à souhait, nous met directement au parfum. Nous sommes prévenus, la suite du roman s'avérera pleine de combats magiques, d'humour et de scène de charme. Miam!
Au début, tout est simple. Eugenie a un monde sur lequel veiller, un homme à aimer, une famille à préserver, une vie bien elle, son travail routinier de chaman… Le programme pourrait paraître alléchant, certes, mais cela va bien pour les premières cent pages. Après, le lecteur se lasse rapidement. Heureusement, la complexité de notre héroïne vient à la rescousse pour préserver l'action et donner au récit sa dose bien méritée de suspens. Très vite, Eugenie, par une série de révélations croustillantes, se voit partagée entre le monde des humains pour lequel elle lutte, et celui de l'Outremonde qu'elle combat… ou du moins combattait. Ce qui entraînera un dédoublement de sa vie amoureuse, de sa loyauté et de son existence toute entière.
De la magie?
J'ai été d'emblée séduite par le travail de chaman de la miss. Bannissement d'esprits de l'eau, exclusion définitive de divinités antiques dans l'inframonde… C'est tout un pan de la mythologie qui est revisité par Richelle Mead. Loin d'être exhaustif, le tableau ouvre tout de même la voie vers une recherche d'informations plus poussée sur ces créatures et les textes dont elles proviennent.
Toutefois, j'ai été plutôt déçue par l'univers des "noblaillons", ces Faes vivant dans l'Outremonde. Le portrait qu'en fait l'auteur m'a paru bien banal par rapport à tout ce qu'on peut en lire dans les récits légendaires et les contes. J'aurais aimé les imaginer plus féeriques, plus étincelants encore.
Du "charme" à tous les étages!
Il est une question qui m'a perturbée tout au long de ma lecture… Ce roman, est-ce vraiment fait pour les adolescents? Peut-être pour ceux qui ont plus de seize ans, mais en dessous…? Loin de moi l'idée d'être vieux jeu, mais j'ai trouvé les scènes de "charme" poussées très -trop- à l'extrême. Je les qualifierais plus de pornographiques.
D'autant plus que ce sont toujours les mêmes éléments qui reviennent. Ben oui, forcément… Le monsieur, il met la petite graine dans la madame, et ils sont tous les deux très contents à la fin. Vous brodez un peu autour de ce thème, le tout explicité avec des termes très scientifiques – appelons un chat un chat, après tout ils ont tous vu ça au cours de biologie, autant faire une petite révision! Avec quelques variantes telles que la position ou le lieu, et c'est parti. Oui, sauf que, dix fois dans le même roman, ça lasse un peu. Alors peut-être que pour des adolescents, c'est le pied. Chouette, enfin un roman qui ne se lit qu'à une main, le tout sans que papa et maman s'en doutent! Mais pour un(e) adulte averti(e), ça peut être rébarbatif.
En résumé…
Les petits plus…
- Une histoire bien ficelée et bien construite.
- Beaucoup de suspens.
- De l'humour quand il en faut.
- Des personnages attachants.
Les petits moins…
- Pas assez d'originalité en ce qui concerne la magie.
- Trop de scènes de sexe inutiles.
Ma note : 8,5/10
Un autre avis?
Voici les critiques que j'ai pu lire sur le site bit-lit.com…
Je dois le lire pour le baby challenge bit-lit, j’espère que je vais aimer mais ta chronique donne envie :)!
J’aimeJ’aime
Si tu as déjà lu du Richelle Mead et que tu as apprécié, celui-ci devrait te plaire aussi. L’écriture est aussi plaisante que dans sa série Succubus, et la perso principale est tout aussi attachante. Je ne suis pas une grosse lectrice de bit-lit et pourtant la série m’a plu donc c’est un bon début 🙂
J’aimeJ’aime